Ma phobie des barbus !
Si derrière toute barbe il y avait de la sagesse, les chèvres seraient toutes prophètes.
Malheur aux Barbus ! Signé Furax…
Oui, en plus de subire l'anhédonie (voir ici), je suis pogonophobe ! Oui, depuis l'enfance je me méfie instinctivement des barbus…
La « pogonophobie » développe la peur de la barbe. Certes c'est inexplicable, irrationel et persistant, sans aucune raison ni logique.
Mais, en ce qui me concerne, ça remonte à l'époque où j'ai découvert que le Père Noël n'existait pas ! Ce barbu m'était devenu un imposteur ! Et dès lors, je me suis instinctivement méfié de tous les barbus, jeunes et vieux, blonds, bruns et poivre et sel, curés ou politiques.
A peu près à la même époque, j'écoutais à la radio un feuilleton « signé Furax ». Une aventure à suspens… dont je ne comprenais pas les calembours et contre-pèteries et autres allusions grivoises. Je ne m'intéressais qu'à l'histoire, où des détectives poursuivaient les membres d'une obscure organisation malfaisante appelée les Barbus ! Ça me confortait dans l'idée que les barbus étaient des méchants !
Du coup, j'ai toujours eu des relations tendues avec les barbus ! À leur contact, à leur vue, même encore maintenant je reste aussi distant que possible, je n'ai jamais pu en faire des amis…
Des barbus, j'en ai connus, en premier le prof d'anglais au lycée… je me fermais comme une huître ! Du coup l'anglais m'est resté hermétique !
Un « copain » de classe au lycée avait de la barbe, nous n'avons jamais sympathisé… Ensuite, avec mes collègues enseignants barbus, ma réserve était telle que je les ignorais et qu'ils me le rendaient bien !
Fort heureusement, ça n'a pas entravé ma vie sociale et professionnelle, les barbus n'ont été que des rencontres désagréables parfois rugueuses, c'est instinctif chez moi un barbu est un repoussoir, un être antipathique !
Bon, c'est pas grave, je pense que je ne changerai pas mon point de vue sur les barbus, ils resteront à jamais des « imposteurs », des gens qui se cachent du regard des autres, des sournois, bref des gens infréquentables !
Quelques barbus célèbres :
L'abbé Pierre a bien trompé son monde derrière sa barbe ! Un pervers violeur…
Karl Marx était insupportable, il était imbu de sa personne. Il était parfois blessant, même avec ses amis.…
Et Freud ? Il couchait avec la sœur de sa femme, et pour lui les femmes sont des hommes « ratés » et des hystériques futiles, les enfants sont tous des « pervers polymorphes » !
Alors, sympas les barbus ? Loin de moi l'idée de généraliser, mais…