Modes, tendances et autres foutaises !
Mieux vaut vivre un jour comme un lion que cent ans comme un mouton.
Proverbe italien
Tout est dit : je n'aime pas être suiviste…
Alors quand on me parle de mode, ou pire de tendance… je vois rouge !
Faire pareil que tout le monde en même temps que tout le monde me paraît débile, c'est afficher un manque de personnalité…
Les modes, et les « modeux », ça m'énerve !
Passe encore pour les fringues… quoique mes pantalons patte d'eph' des années 60, je ne les regrette pas du tout ! Quelle horreur quand j'y repense… Et que dire de mes pattes qui descendaient jusqu'à la machoire ? Je regrette juste ce bon vieux caban de la marine américaine, non pas pour son design mais pour son confort ! J'ai toujours détesté les Santiags et les chaussures italiennes pointues, mon pied ne rentrait pas dedans. Idem pour les vestes de cuir façon "rocker", outre que c'est moche, ça pue et ça fait transpirer !
Le fils d'un voisin a porté le tee shirt en photo plus haut. Mes enfants riaient, je ne savais pas pourquoi… quand ils m'ont traduit le texte, les bras m'en sont tombés ! L'anglais et moi c'est une longue histoire de désamour… Depuis cet épisode je me méfie des inscriptions sur les tee shirt !
Et bien sûr, comme je ne suis pas un homme sandwiche, je déteste les fringues où le nom du fabricant est très visible !
Je dois l'avouer, vers mes 40 ans j'ai été "geek" ! Tout ce qui était nouveau en informatique, je le voulais… Ça m'a coûté un bras !
Ce n'était pas pour faire jeune ou branché, non ça m'intéressait vraiment !
J'ai fini par renoncer, ça devenait craignos !
Je me tiens informé (j'achète encore des revues ! numériques de préférence…) de ce qui ce fait, mais mon portefeuille ne peut plus suivre.
A quoi bon m'acheter une montre connectée, par exemple ? Ça me servirait à quoi ? Je ne suis pas sportif, je ne fais pas de moto, je ne 'jogge' pas, je dors bien, donc ça ne me servirait à rien, puisque j'ai mon iPhone — que je ne change que quand il est vraiment dépassé !
Evidemment, je n'ai pas Facebook — contrairement à 121 de mes homonymes ! Oui, incroyable, mais 121 autres Alain Royer sont sur Facebook — un outil dévoyé de son utilité première (donner de ses nouvelles à sa famille lointaine et ses amis très proches). Aujourd'hui, que ce soit Facebook ou autres dérivés, c'est utilisé par trop de jeunes ploucs qui écrivent des saloperies sur tous ceux qui ne sont pas de leur bande. Il n'y a qu'à voir le nombre de suicides de jeunes qui ont été harcelés par ces petits salopards médiocres. Dans mon entourage je connais une jeune fille dont un de ses camarades de classe a mis sur sa page facebook :
le numéro de téléphone de la fille, ajouté une photo volée, et commenté par « elle est bonne ». Elle a reçu des centaines de messages de détraqués, nuit et jour… un vrai calvaire.
Je ne suis pas violent mais dans ce cas, à la place des parents (ils n'ont même pas porté plainte !) j'aurais été décourager à vie ce petit merdeux d'écrire !
Je ne suis inscrit sur aucun réseau social. Ni sur Twitter (un microblog limité à 140 caractères) cet instrument de propagande et de désinformation ("fakenews") permanent ; comment peut-on perdre son temps à longueur de journée à lire ce que ce sénile de Trump écrit ? Personnellement, ce que ce type pense, dit et dédit dans la foulée ne m'intéresse pas ! Idem pour nos politiciens locaux, people, journalistes, … !
Je sais que Bernard Pivot a écrit un livre * entier avec ses tweets… (des pensées, des bons mots, des sophismes, …)
J'ai feuilleté ça à la FNAC… ßof ! C'est assez surfait !
Quant à lire la prose d'inconnus … non merci ! Et pourquoi je renverrais ces âneries à des amis ? Enfin, des vrais amis que je connais, fréquente. Pas n'importe qui…
Je ne suis pas du genre à donner mon avis, à commenter les articles de presse, à répondre aux enquêtes de satisfaction, à noter, mettre des étoiles, évaluer, "liker" — rien que ce terme me donne des boutons ! —, … Encore moins à vouloir faire comme tout le monde (ceux qu'on connait et qui font des folies "ébourifantes" — enfin, c'est ce qu'ils veulent qu'on croie — sur internet !).
Bref, je suis un "lurker" ! ** J'irai par exemple lire les critiques d’un film après l’avoir vu pour avoir le point de vue d’autres, mais comme neuf fois sur dix je trouve débile ce qu'ils ont écrit… je m'abstiens d'en faire autant.
Ce qui me gêne dans tous ces outils c'est le côté « m'as-tu vu » des individus qui s'en servent !
Et le besoin des "écrivaillons" oisifs de dire ce qu'ils pensent sur tout et tous… et de s'exhiber en photos — font des selfies partout où ils passent — et vidéos pourries d'eux en train de picoler, danser, où de se filmer en train de baiser et diffuser leurs 'sextape' comme ce con de footballeur… Franchement, qu'est-ce qu'on en a à foutre de tout ça ?
Voilà, maintenant et depuis très longtemps, je me moque éperdument de la mode, des tendances et autres foutaises "magnifailleques" comme dit à propos de tout l'autre conne qui s'écoute parler sur M6 — la plus débile des chaines TV ! — je ne comprends pas qu'on perde son temps à regarder ce sous produit télévisuel… (évidemment, pour le savoir, j'ai regardé une fois, mais j'ai juré de ne jamais recommencer !)
Il y a longtemps que pour les fringues je privilégie le confort, l'utile, l'agréable… sans me soucier de la mode éphémère ! (D'accord, mode et éphémère c'est un pléonasme !)
* Les Tweets sont des chats
« J’aime les tweets parce qu’ils partent en silence, circulent en silence et arrivent en silence. Les tweets sont des chats. » Dit-il.
** De l’anglais « lurk », « se cacher », le lurker est un internaute qui ne laisse pas de traces, il s’intéresse à un sujet sans jamais prendre part à la conversation. Il se connectera souvent sur la messagerie de son entreprise, sans jamais poster de message à son tour.