A l'approche du printemps … et des élections présidentielles
A chaque printemps ou début d'été, la populace rêve de prendre le pouvoir, sur l'idée fausse que le peuple doit décider de tout ! Il s'agit là d'une vision étriquée de la Révolution… A l'époque d'internet et du numérique via ces foutus réseaux sociaux, où chaque alcolique peut déverser sa bile nauséabonde et faire prendre ses vessies pour des lanternes, la populace veut sa part de pouvoir ! Elle croit à tort d'avoir le droit de mettre son grain de sel à tout. Elle revendique l'instauration d'un référendum à son initiative, au droit de révocation des élus,… Bref, la création d'un gigantesque foutoir, où tous les incultes auraient du pouvoir !
Successeur de feu les « gilets jaunes », le convoi des libertés !
Les cons sont réveillés, en manque d'imagination et assoiffés de revanche sur la disparition des « gillets jaunes » renvoyés dans leurs foyers sans prise en compte de leurs stupides revendications, ils viennent de découvrir « le convoi des libertés » des camionneurs canadiens !
Alors, hop ! Des appels à bloquer Paris ont vu le jour sur les réseaux sociaux !
Leurs revendications ?
Formulées par un barbu à mine patibulaire, sous un courageux et stupide pseudo de Rémi Monde (se faire appeler « Monde » en dit long sur la connerie intellectuelle du personnage ! Pourquoi pas « Univers »), le coorganisateur et porte-parole auto proclamé du mouvement, un admirateur de Didier Raoult, il appelle à mobiliser tous les gilets jaunes, à manifester contre le pass, contre les taxes sur l'énergie, se battre pour un monde meilleur…
Son obsession faire flipper un petit peu le pouvoir !
Quand on parcourt ses comptes sur les réseaux sociaux, on y trouve des liens avec Jérôme Rodrigues _ le borgne qui s'est approché trop près des CRS, la figure défigurée des gilets jaunes, ou l'opposant au pass sanitaire Oliv. On y trouve également des images de sa participation aux manifestations anti-pass sanitaire à Marseille, Valence ou Lyon, ainsi que sa contribution au mouvement « Nuit debout » contre la loi Travail en 2016.
À deux mois de l’élection présidentielle, les prix à la pompe n’ont pas baissé et ça n'en prendra pas le chemin de sitôt *, le pass vaccinal controversé est entré en vigueur, et les questions de pouvoir d’achat face à l'inflation s’imposent dans la campagne, tous les éléments semblent réunis pour de nouveau allumer le feu pour en revenir à des revendications insatisfaites avec les Gilets jaunes.
Les organisateurs autoproclamés réclament « un audit des comptes de l'État », « la suspension de toutes les directives européennes, la dissolution de l'Assemblée nationale, du Sénat, du Conseil constitutionnel », et enfin le bouquet final, « la démission du gouvernement et de son président », indiquent-ils sur leur page Facebook.
Bref, voilà un beau ramassis de « gaulois » incultes toujours jamais contents ! Qui ne connaissent rien à l'économie… Des Ya ka focon, qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez ! Absolument contre l'Etat structuré, ce ramassis d'égoïstes veut juste profiter de l’assistanat de l'état-providence !
Qu'ils arrêtent de parler en notre nom ! Ne vous occupez pas de ma liberté, je suis assez grand !
Conseil scandaleux donné aux participants : se déclarer cas contact pour être absent de son travail sans jour de carence ! Belle mentalité !
Et ça se revendique citoyens qui veulent tout changer ! Avec eux au pouvoir, nous serions bien dans la mouise !
Heureusement, il est peu probable que l'opinion publique adhére massivement à ce mouvement revendicatif purement centré sur les questions sanitaires et le pass vaccinal. A suivre…
Slogan
Ils ont eu les moutons, il faudra venir chercher les loups ! Nous sommes cette « meute » de loups que rien n'ébranlera !
Ça promet des jours « folklos » !
A suivre…
* Avant la crise du coronavirus, l'essence à la pompe avait un prix du litre compris entre 1,40 € (Gazole) et 1,55 € (SP 98). Mais le coronavirus et le confinement ont fortement perturbé le marché. La demande en essence a plongé partout dans le monde, et le prix du baril de pétrole a été divisé par trois car la demande a été très faible. L'essence a alors diminué de 17% ! Les pays exportateurs de pétrole (OPEP) ont dû limiter leur production. Les stocks américains sont en baisse, l'Iran n'exporte plus rien à cause des sanctions américaines. Le prix du baril était de 68 $ en décembre 2021, au 11 février 2022 il est de 92 $ ! Il pourrait grimper jusqu'à 120 $ ces prochains mois… Moins il y aura de demande et plus les prix augmenteront !